Dans les
relations familières, AMOUR en réalité s’épèle T-E-M-P-S
(Dieter F. Uchtdorf)
Je ne me souviens pas quand j’ai entendu cet
extrait, mais depuis je ne l’ai jamais oublié. La valeur la plus précieuse de
cette époque, n’est définitivement pas l’argent, mais le temps : il n’y a
jamais assez de temps pour dormir, lire, travailler, aller en vacances, s’amuser,
bien manger, faire de l’exercice, nettoyer (la saleté ne finit jamais !),
ranger la maison, faire quelque chose en famille (spécialement si tu as besoin de courir
après eux pour le réussir). Des fois, on est tellement immergé dans les mille et
une choses de chaque jour que nous pensons que le lendemain on pourra le faire ou,
peut-être, la semaine prochaine. La vérité est que, ce qui concerne la famille,
les moments les plus précieux peuvent arriver lorsque nous sommes très occupés
ou très fatigués.
L’automne
dernier il y a eu beaucoup des semaines complètement grises, il a plu presque
tous les jours et le froid a commencé à s’installer peu à peu. C’était l’heure
de changer les vêtements d’été pour celle d’hiver et ça prend toujours des
journées entières. Je les classifie par tipes et par catégories, donc, les
chambres semblent à des champs minés pendant le procès. Une après-midi, après
cette folie, quand j’avais tout très bien calculé pour finir avant souper, ma
fille la plus jeune m’a dit qu’elle avait une exposition d’art à l’école. J’ai vue à travers la fenêtre : il continuait à
pleuvoir et on devait marcher un kilomètre et demi pour arriver à l’école. J’ai
vue l’horloge : 4 :15 pm et l’exposition était jusqu’à 6 :00 pm. Les
sœurs missionnaires venaient manger à 6 :30 pm et je n’avais pas encore
commencé à préparer le souper. J’ai vu ma fille et soupiré en attendant qu’elle
dise que ce n’était vraiment pas important ou qu’elle ne voulait pas se
mouiller, mais à la place, j’ai reçu cette réponse : « Je ne vais pas te
dire c’est lequel, et comme ça tu pourras deviner c’est lequel… » c’est-à-dire,
que c’était UN SEUL DESSIN! J’ai osez demander : « C’est important
pour toi qu’on aille ? ». Elle a incliné la tête et a dit que oui. J’ai
seulement put dire : « Alors on y va ».
J’ai laissé tout comme qu’il était et j’ai
couru à la cuisine pour laisser le repas prêt avant de partir. On a pris nos
parapluies et on a commencé notre marche à l’école. Ma fille a parlé tout le
long du chemin, elle m’a raconté ce qu’elle a fait ce jour-là, elle m’a parlait
de ses amies, elle m’a fait quelques questions et a partageaient quelques
réflexions. En fin on est arrivé à l’école, et très fière, elle m’a emmené au
mur de sa classe pour que je devine quel était son œuvre d’art (heureusement
elle n’est pas très bonne à résister le suspens, donc elle m’a donné
suffisamment d’indices pour deviner).
On était là, les deux mouillées et suées
regardant un animal multicolore sur le tableau des Monstres. Elle m’a emmené
dans un salon où on a vu les œuvres des autres classes, on a salué ses amis et
on est retourné à la maison.
Cette nuit-là, j’ai poursuivis mon travail à
neuf heure du soir après qu’ils se soient coucher, je n’avais pas le choix, mon
lit était un champ miné : si je voulais dormir, je devais ranger les vêtements. Pendant
que tout le monde dormait, je pensais que j’aurais vraiment pu finir beaucoup
plus tôt si je n’étais pas aller à l’école, mais la vérité est que dans quelques années, personne va se rappeler si les vêtements étayeraient ou n’étaient pas
ranger dans les tiroirs de la garde-robe ou ce que nous avons soupé cette nuit-
là, mais elle va toujours se rappeler d’être allée à l’école pour voir son
œuvre d’art même s’il pleuvait.
La vie est remplie de souvenirs. Est-ce que je
prends le temps pour construire de souvenirs précieux pour ma famille, du
temps pour entendre, jouer, rire, danser, accompagner ou pour se mouiller sous
la pluie ? Les souvenirs nous accompagnent n’importe où on aille. Ils nous
réconforteront en temps de difficultés et nous feront joyeux quand on aura
besoin d’eux. Ils nous fortifieront et nous uniront. Ils créent des liens qui
s’étendent avec le temps et qui passent de génération en génération.
Certainement, c’est vrai ce qu’un jour j’ai lu :
« Le
souvenir est un jardin d’Éden du
quel ne nous serons jamais expulsés »
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