30 marzo 2017

C’est le temps de conférence! : « L’arche de Noé » - MIS À JOUR

 C’est le temps de conférence! Cette fois-ci le thème c’est « L’arche de Noé ». J’adore l’histoire de Noé. Noé a été un homme obéissant et d’une grande foi : il a construit une arche de dimensions jamais encore imaginées lorsqu’il n’y avait aucun signe de pluie. Sans importer les rires ou les bonnes journées ensoleillés, Noé a fait ce que Dieu lui avait demandé : « … construisit une arche pour sauver sa famille » (Hébreux 11 :7).

Cette fin de semaine on aura la chance d’écouter les paroles, les conseils et les enseignements de notre prophète et nos dirigeants inspirés. L’Elder W. Donn Ladd a enseigné :

« Le Seigneur a dit à Noé: « Fais-toi une arche », (Genèse 6:14).
  
« Et Noé exécuta tout ce que l ’Éternel lui avait ordonné » (Genèse 7:5).
  
 Nous devons tous construire une arche personnelle, nous fortifier contre ce raz de marée de mal, nous protéger, nous et notre famille, contre le déferlement d ’iniquité qui s’abat tout autour de nous. Et nous ne devrions pas attendre qu’il commence à pleuvoir mais nous pré¬ parer à l’avance. C ’est le message de tous les prophètes de notre dispensation.
  
Quand il commence à pleuvoir, il est trop tard pour commencer à construire l’arche. Cependant, il faut que nous écoutions les porte-parole du Seigneur. Il faut que nous continuions calmement à avancer et à nous préparer à ce qui viendra à coup sûr. Il n ’est pas nécessaire de paniquer ni d’avoir peur, car si nous sommes préparés, spirituellement et temporellement, notre famille et nous nous survivrons à tout déluge. Nos arches flotteront sur un océan de foi si nos œuvres nous o n t préparés fermement et sûrement à l’avenir. »
  
(W. Don Ladd, “Fait-toi une arche”, Conférence Générale octobre 1994)


Donc, pour les petits, voici le cahier pour écrire ou dessiner ce que nos dirigeants nous diront cette fin de semaine. L’arche en blanc peut s’imprimer autant de fois que ça sera nécessaire pour tous les orateurs de la conférence.




Comme activité après la conférence, ici je vous laisse un jeu de société très facile à jouer. Vous avez besoin seulement un jeton pour chaque joueur et un dé. Chaque fois qu’un joueur tombera sur une case avec une image, devra dire quelque chose qu’a dit ce prophète en utilisant ses notes. Si vous voulait faire le jeu plus stimulant, vous pouvez écrire les noms d’autres orateurs de la conférence sur les cases en blancs.


Finalement, individuellement ou/et en famille, vous pouvez écrire vos résolutions ou vos défis sur la feuille suivante et la placer à une place visible pour ne pas oublier de construire notre arche. Vous devez seulement cliquer sur l’image et la garder.



Bonne fin de semaine de conférence!

29 marzo 2017

Tiempo de conferencia: "Hazte un arca" - ACTUALIZADO

¡Es tiempo de conferencia! Esta vez el tema es “El arca de Noé”. Me encanta la historia de Noé. Noé fue un hombre obediente y con una gran fe: construyó un arca de dimensiones nunca antes vistas cuando no había ninguna señal de lluvia. Sin importar las burlas o los días soleados y hermosos, Noé hizo simplemente lo que el Señor le mandó: “… preparó el arca en que su casa se salvase” (Hebreos 11:7).

Este fin de semana tendremos la oportunidad de escuchar las palabras, consejos y enseñanzas de nuestro profeta y otros líderes inspirados. El Élder W. Donn Ladd enseñó:

“El Señor le dijo a Noé: “Hazte un arca …” (Génesis 6:14).
“E hizo Noé conforme a todo lo que le mandó Jehová…” (Génesis 7:5).
Todos debemos construir nuestra arca personal a fin de fortificarnos para defendernos de esta marea creciente de maldad, para protegernos nosotros y a nuestra familia de las inundaciones de iniquidad que nos rodean. Y no debemos esperar hasta que empiece a llover para hacerlo, sino que debemos prepararnos con anticipación. Este ha sido el mensaje de todos los profetas de esta dispensación.
Cuando empiecen las lluvias, será demasiado tarde para construir el arca; por lo que debemos escuchar a los portavoces del Señor, seguir adelante con calma y prepararnos para lo que sin duda vendrá. No debemos sentir pánico ni aprensión, pues si nos preparamos espiritual y temporalmente, nosotros y nuestra familia sobreviviremos cualquier inundación. Si por medio de nuestras acciones nos hemos preparado, con constancia, para el futuro, nuestra arca flotará en un mar de fe.”
(W. Don Ladd, “Hazte un arca”, Conferencia General octubre 1994)

Así que, para los pequeños, aquí está el cuaderno para escribir o dibujar lo que nos hablen nuestros líderes este fin de semana. El arca en blanco puede imprimirse tantas veces como sea necesario para todos los discursantes de la conferencia.



Como actividad después de la conferencia, aquí les dejo un juego muy fácil de jugar. Solo necesitan una pieza por jugador y un dado. Cada vez que un jugador caiga en una casilla con una fotografía, debe decir algo que dijo ese profeta utilizando sus notas. Si quieren hacer el juego un poco más desafiante, pueden escribir en las casillas en blanco los nombres de otros oradores de la conferencia.




Finalmente, en forma individual o/y en familia, pueden escribir sus resoluciones o metas en la siguiente hoja y colocarla en un lugar visible para no olvidar construir su arca. Solo hay que hacer  click en la imagen y guardar.



En la revista Friend de septiembre de 2010, se publicó la canción “Build an ark” por Marianne P. Wilcock. Es una de mis canciones favoritas por sus enseñanzas sencillas y claras. Podemos encontrar el video de la canción en LDS Media Library. Me tomé la libertad de hacer una traducción de la canción y dice así:

I
Noé fue un profeta que no tuvo temor,
advirtió a su pueblo y la gente no escuchó.
El Señor mandó un arca hacer
que podía mucho contener.
Noé obedeció y dijo en su corazón:
"El arca haré, todo prepararé
antes que la lluvia empiece a caer.
Seguiré la voz del Señor, no tendré yo que temer.
Preparado yo estaré cuando empiece a llover."
II
Tal como Noé yo me prepararé,
construiré mi arca y seguro allí estaré.
Si obedezco con el corazón
y hago lo que me dice el Señor
no tendré que temer cuando el cielo gris esté.
Mi arca haré, todo prepararé
antes que la lluvia empiece a caer.
Al profeta yo seguiré, me dirá qué debo hacer.
Preparado yo estaré cuando empiece a llover.


¡Buen fin de semana de Conferencia!

23 marzo 2017

On cherche à la Nounou McPhee



D’accord, qui n’a pas désiré, pour une seule fois, appeler à la Nounou McPhee ? Il y a certain jour que je sens que la patience, la sagesse et la créativité s’en vont et ce que j’aimerai le plus c’est appeler la Nounou McPhee pour qu’elle résout mes problèmes maternels. Je voudrai que quelqu’un puisse arriver et faire mes enfants changer pour de bon, pas de grands changements, mais les petits : maintenir la chambre en ordre, obéir sans se plaindre, ne pas se chicaner entre eux, … mais les choses ne marche pas de cette façon-là. La Nounou McPhee n’a pas encore cognée à ma porte pour résoudre les choses par magie.

La bonne nouvelle est qu’il y a quelqu’un meilleur que la Nounou McPhee prêt à nous aider 24 sur 24 en tout ce que nous aurons besoins : notre Père Céleste. Il répond toujours mes appels de secours et les répond de manières simple, merveilleuse et inattendu. Cette semaine, j’ai relu un discours que le président Gordon B. Hinckley a partagé dans une réunion générale de la Société de Secours.

« Il y a quelques années, dans le tabernacle de Salt Lake, Marion D. Hanks, menait un débat. À ce débat se trouvait une jeune femme, séduisante et talentueuse, divorcée, mère de sept enfants, ayant à l’époque entre sept et seize ans. Elle a dit qu’un soir elle était allée voir sa voisine d’en face pour lui donner quelque chose. Écoutez ses paroles que je cite.
« Quand j’ai fait demi-tour pour rentrer à la maison, j’ai vu de la lumière chez moi. J’entendais l’écho de ce que mes enfants disaient lorsque j’étais sortie quelques minutes plus tôt : ‘Maman, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?’ ‘Tu peux m’emmener à la bibliothèque ?’ ‘Je dois aller chercher des grandes feuilles de papier ce soir.’ Fatiguée, j’ai regardé la maison et j’ai vu la lumière dans chaque pièce. J’ai pensé à tous les enfants dans la maison qui attendaient mon retour pour que je réponde à leurs besoins. Mes fardeaux me paraissaient trop lourds pour moi.
« Je me rappelle avoir regardé le ciel à travers mes larmes et avoir dit : ‘Cher Père, je ne peux pas ce soir. Je suis trop fatiguée. Je n’y arrive pas. Je ne peux pas rentrer à la maison et m’occuper seule de tous ces enfants. Ne pourrais-je pas aller à toi et rester avec toi rien qu’une nuit ? Je reviendrai demain matin.’
« Je n’ai pas réellement entendu de paroles, mais je les ai entendues dans mon esprit. La réponse a été : ‘Non, petite, tu ne peux pas venir à moi maintenant. Tu ne voudrais jamais retourner sur terre. Mais je peux aller à toi.’ » (Gordon B. Hinckley; Dans le bras de son amour; Conférence Générale octobre 2006)
Je me souviens très bien le moment lorsque j’ai entendu ce discours : j’avais trois enfants petits de six, quatre et un ans. J’avais eu une semaine difficile et mon mari était rester avec eux dans la chambre afin que je puisse voir la conférence sur l’ordinateur. Je me sentais fatigué, frustré et incapable de supporter les choses ; donc, à travers d’un prophète de Dieu, j’ai pu recevoir de la consolation et de la sécurité que notre Père Céleste va toujours pouvoir venir à moi lorsque j’aurai besoin de lui.

Les enfants ont grandi et augmenté (ils ne sont plus trois, mais quatre), les défis et les circonstances ont changés, mais mon Père Céleste reste constamment. Quelque fois j’ai senti son amour et sa consolation quand je pris ou lorsque je lis les écritures, mais plusieurs fois j’ai sentis son amour à travers d’autres personnes qui ont bénie ma vie par leurs amour et intérêts sincère : un coup de téléphone, une visite inattendue, des oreilles prêtes à entendre, une note, un message par Facebook, un câlin, une fleur, une prière ou des biscuits. Les anges que le Seigneur envoi à notre porte, en général, ne vont pas avoir des robes blanches, mais ils apporteront toujours l’amour d’un Père aimant qui veille sur nous et pour nos besoins.

Mes enfants ne changent pas après ces visites, mais moi si. Je trouve de nouveau la paix et la sécurité que les choses vont être bien et que le Seigneur m’aidera à trouver la façon de poursuivre en avant avec un bon courage, comme il nous dit : 
                 
« En vérité, en vérité, je vous le dis, vous êtes de petits enfants, et vous n’avez pas encore compris combien sont grandes les bénédictions que le Père a entre ses mains et qu’il a préparées pour vous ;

et vous ne pouvez pas supporter tout maintenant ; néanmoins, prenez courage, car je vous guiderai le long du chemin.» (Doctrine et Alliances 78 :17-18)

10 marzo 2017

Dans les relations familières, AMOUR en réalité s’épèle T-E-M-P-S

Dans les relations familières, AMOUR en réalité s’épèle T-E-M-P-S

(Dieter F. Uchtdorf)

Je ne me souviens pas quand j’ai entendu cet extrait, mais depuis je ne l’ai jamais oublié. La valeur la plus précieuse de cette époque, n’est définitivement pas l’argent, mais le temps : il n’y a jamais assez de temps pour dormir, lire, travailler, aller en vacances, s’amuser, bien manger, faire de l’exercice, nettoyer (la saleté ne finit jamais !), ranger la maison, faire quelque chose en famille (spécialement si tu as besoin de courir après eux pour le réussir). Des fois, on est tellement immergé dans les mille et une choses de chaque jour que nous pensons que le lendemain on pourra le faire ou, peut-être, la semaine prochaine. La vérité est que, ce qui concerne la famille, les moments les plus précieux peuvent arriver lorsque nous sommes très occupés ou très fatigués.

L’automne dernier il y a eu beaucoup des semaines complètement grises, il a plu presque tous les jours et le froid a commencé à s’installer peu à peu. C’était l’heure de changer les vêtements d’été pour celle d’hiver et ça prend toujours des journées entières. Je les classifie par tipes et par catégories, donc, les chambres semblent à des champs minés pendant le procès. Une après-midi, après cette folie, quand j’avais tout très bien calculé pour finir avant souper, ma fille la plus jeune m’a dit qu’elle avait une exposition d’art à l’école. J’ai vue à travers la fenêtre : il continuait à pleuvoir et on devait marcher un kilomètre et demi pour arriver à l’école. J’ai vue l’horloge : 4 :15 pm et l’exposition était jusqu’à 6 :00 pm. Les sœurs missionnaires venaient manger à 6 :30 pm et je n’avais pas encore commencé à préparer le souper. J’ai vu ma fille et soupiré en attendant qu’elle dise que ce n’était vraiment pas important ou qu’elle ne voulait pas se mouiller, mais à la place, j’ai reçu cette réponse : « Je ne vais pas te dire c’est lequel, et comme ça tu pourras deviner c’est lequel… » c’est-à-dire, que c’était UN SEUL DESSIN! J’ai osez demander : « C’est important pour toi qu’on aille ? ». Elle a incliné la tête et a dit que oui. J’ai seulement put dire : « Alors on y va ».

J’ai laissé tout comme qu’il était et j’ai couru à la cuisine pour laisser le repas prêt avant de partir. On a pris nos parapluies et on a commencé notre marche à l’école. Ma fille a parlé tout le long du chemin, elle m’a raconté ce qu’elle a fait ce jour-là, elle m’a parlait de ses amies, elle m’a fait quelques questions et a partageaient quelques réflexions. En fin on est arrivé à l’école, et très fière, elle m’a emmené au mur de sa classe pour que je devine quel était son œuvre d’art (heureusement elle n’est pas très bonne à résister le suspens, donc elle m’a donné suffisamment d’indices pour deviner).



On était là, les deux mouillées et suées regardant un animal multicolore sur le tableau des Monstres. Elle m’a emmené dans un salon où on a vu les œuvres des autres classes, on a salué ses amis et on est retourné à la maison.

Cette nuit-là, j’ai poursuivis mon travail à neuf heure du soir après qu’ils se soient coucher, je n’avais pas le choix, mon lit était un champ miné : si je voulais dormir, je devais ranger les vêtements. Pendant que tout le monde dormait, je pensais que j’aurais vraiment pu finir beaucoup plus tôt si je n’étais pas aller à l’école, mais la vérité est que dans quelques années, personne va se rappeler si les vêtements étayeraient ou n’étaient pas ranger dans les tiroirs de la garde-robe ou ce que nous avons soupé cette nuit- là, mais elle va toujours se rappeler d’être allée à l’école pour voir son œuvre d’art même s’il pleuvait.

La vie est remplie de souvenirs. Est-ce que je prends le temps pour construire de souvenirs précieux pour ma famille, du temps pour entendre, jouer, rire, danser, accompagner ou pour se mouiller sous la pluie ? Les souvenirs nous accompagnent n’importe où on aille. Ils nous réconforteront en temps de difficultés et nous feront joyeux quand on aura besoin d’eux. Ils nous fortifieront et nous uniront. Ils créent des liens qui s’étendent avec le temps et qui passent de génération en génération. Certainement, c’est vrai ce qu’un jour j’ai lu :


« Le souvenir est un jardin d’Éden du quel ne nous serons jamais expulsés »